Les larmes du soleil
Devant tant de bonheur, tant de grandeur, immensément belle, elle rugit comme un fauve, Vient mourir à mes pieds comme pour me faire revivre, je suis là dit-elle, n’aie pas peur de la vie comme tu n’as pas peur de la mort, laisse moi prendre soin de toi, regarde moi dans le bleu de mon écume, y vois tu le noir de l’abîme ?une sombre pensée? une mélancolie passagère?
Viens te noyer dans mes flots de tendresse ,mes vagues d’émotions ne sont que pour toi, passe sur mes rivages, gentil vagabond ,foule de tes pieds nus le sable de mon corps et de tes yeux tristes sortiront alors, des larmes de soleil .
Brumes denses que déchire, par endroit, le soleil qui vient prendre un bain de midi,
Miroir de nuages , sur toi, viennent se mirer les flots bleus d’une beauté limpide,
ècume violente, vagues sauvages quand ton corps liquide caresse mon chagrin,
Tes douceurs soudaines sur ma peau en fièvre, tes lèvres comme un écrin,ma blessure ancienne se referme.
Là où les souvenirs trépassent, Vieilles godasses et jeans troués, ma vie dans tes flots bleus, le flux et le reflux, langue liquide , Sur toi navigue mon corps, dans tes brumes vaporeuses comme un bouquet ,Habits de nacre, chaussures d'écume, tu fais de ma vie un océan limpide .